Rap attitude

Hip-hop : une histoire française : de NTM à PNL en passant par TTC, Thomas Blondeau sample quarante ans d’une culture vivace dans l’Hexagone.

Figures de break-dance improvisées sur le parvis du Trocadéro. Dee Nasty mixant des disques glanés aux USA au terrain vague de La Chapelle, puis sortant Paname City Rappin’, premier LP de rap (en) français.

 

 

H.I.P. H.O.P. de Sidney, veste de jogging rouge à trois bandes sur le dos. Smurf, graf, Cachin, le MIA, NTM et sa posture Authentik, Ärsenik qui ne fait pas dans la vieille dentelle, Bouge de là !

 

 

Le regard dirigé vers les States d’Africa Bambaataa et de Kool Herc, la culture hip-hop made in France s’est construite peu à peu et imposée doucement, sortant des squats et de l’underground, allant de l’ombre à la lumière.

 

 

C’est avec intérêt, nostalgie et amusement que l’on compulse l’ouvrage extra-large de Thomas Blondeau (Radikal, Les Inrocks, Libé) : les improbables coupes de cheveux du duo Kool Shen / JoeyStarr, l’allure frêle d’un Dee Nasty maigrichon affirmant, trois décennies plus tard qu’en 1984, « vivre le hip-hop était quelque chose de compliqué ».

 

 

Tout n’est pas si facile, mais le monde de demain, quoi qu’il advienne, appartient à ces b-boys : le succès commercial des rimes simples et funky d’Alliance Ethnik, de Doc Gynéco ou de Solaar et les punchlines de NTM ou IAM ayant ouvert la voie aux Nekfeu, Kaaris ou PNL, à La Caution, Fuzati et autres bâtards sensibles du rap.

Hip-hop : une histoire française (35 €), édité par Tana

www.tana.fr

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