Une montée clandestine pour le Champagne Clandestin

Benoît Doussot © Jeremiasz

Maison du XXIe siècle, Champagne Clandestin exalte l’âme du terroir dans des compositions savamment architecturées.

En 2015, le Bourguignon Benoît Doussot débarque en Champagne avec l’envie de se colleter avec les pinots noirs de la Côte des Bar, qui ont longtemps été la zone d’approvisionnement des grands acteurs du secteur, même si, depuis une quinzaine d’années, des producteurs engagés changent la donne. Ce « passager clandestin » crée un micro-négoce, achetant aujourd’hui le raisin de onze partenaires sur une surface de quatorze hectares, complètement en bio.

 

 

Sa philosophie ? Des assemblages qui révèlent l’âme du terroir dont sont issus les ceps, proposant une réflexion tonique sur la notion de «parcellaire», avec des vinifications en fûts, un élevage de douze mois, sans filtration ni dosage. Ses cuvées sont ainsi de véritables tentatives d’expression de l’âme de la terre. Issu de lieux-dits ancrés dans les argiles et les calcaires, orientés dans la même direction, le nord, Boréal (100 % pinot noir) possède, par exemple, une étonnante verticalité. Ce somptueux Blanc de Noirs séduit, entre échappées dans l’univers des agrumes et intense salanité.


Champagne Clandestin, 5 bis rue du Suchot (Landreville)
champagneclandestin.fr

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