Spécialiszt

© Josef Fischnaller

Obtenant une reconnaissance internationale en remportant en 2014 le très sélectif Concours Franz Liszt d’Utrecht – alors qu’elle était âgée de 21 ans – la pianiste géorgienne Mariam Batsashvili est devenue une référence dans l’interprétation des œuvres du compositeur romantique. C’est très logiquement ses partitions qui forment la colonne vertébrale du récital dijonnais de la rising star, permettant d’apprécier le raffinement de son toucher et l’agilité de son jeu dans des pages comme la Rhapsodie espagnole imprégnée de références à la jota, une danse populaire aragonaise, ou un fragment nimbé de sacré des Harmonies poétiques et religieuses. Elle donnera aussi ses exigeantes Douze grandes Études, « vraiment orageuses et horrifiques » pour Robert Schumann, qui ajouta qu’elles étaient si ardues qu’elles ne concernaient que « dix ou douze personnes au plus dans ce monde ». Sont également au menu, la Fantaisie chromatique et fugue de Bach, pièce à la semblance d’un véritable labyrinthe harmonique, et quelques Études de Chopin, chefs-d’œuvre d’invention.


À l’Opéra de Dijon, samedi 11 janvier
opera-dijon.fr

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