Une exposition Biz’Art – Biz’Art dans le Jura
Biz’Art, vous avez dit Biz’Art, comme c’est Biz’Art : avec Biz’Art – Biz’Art, l’art investit la campagne jurassienne.
Comment un village de quelque 160 âmes, perdu au plus profond du Jura, est-il devenu un des centres de la scène post-brut depuis 2002 ? Réponse dans la grange de Françoise Sablons – créatrice de sculptures textile qu’on adore – et de son fils Paul (alias Hector, qui revisite la culture populaire de jolie manière, de Bécassine à Iron Man). Le duo commissionne chaque année une exposition où se découvrent notamment, pour le cru 2025, les céramiques oniriques de Taehoon Kim et les étranges pièces de métal de Philippe Simonnet, qui travaille le fer dans une archéologie punk « qui cherche à révéler la valeur et les possibilités narratives contenues dans les fossiles de l’industrie », résume-t-il. Si l’on aime les apocalypses joyeuses de Shaun Caton, la découverte vient du Japon, en la personne de Yuhi Fukuta avec d’immenses pastels gras à la cire. S’y déploient des univers animaliers fantastiques, éclatants de couleurs et d’une joie bienvenue en ces temps troublés : hibou polychrome impassible, chats bondissant toutes griffes dehors et autres méduses aux longs filaments bleus, jaunes, verts…
Chez Biz’Art – Biz’Art (Le Vaudioux) jusqu’au 1er octobre
bizart-bizart.com