Spectrals

Fou de doo wop US, des girl groups 60’s, des enregistrements de Phil Spector, le jeune anglais planqué derrière le projet Spectrals produit une délicieuse pop à l’ancienne. Sans chichis. Louis Jones – alias Spectrals – aime les plaisirs élémentaires, les choses simples. Chanter en jeans, sa guitare en bandoulière et les cheveux (longs et couleur feu) dans le vent, au bord de la mer, par exemple. Il a une vingtaine d’années à peine et compose des morceaux dignes des grands songwriters… version lo-fi. Après avoir sorti quelques poignés de singles remarqués (et signés sur Moshi Moshi ou Captured Tracks), Spectrals nous offre un long format franchement emballant, mais pas tape-à-l’œil pour un sou. Copain avec Real Estate sur MySpace et dans la vraie vie (il a tourné en leur compagnie), l’Anglais (du Nord) partage avec les New-Yorkais l’art de la mélodie hyper bien ficelée. Un peu Kurt Vile et Jay Reatard (pour la dégaine débraillée et la tignasse), un peu Last Shadow Puppets (difficile d’échapper à la comparaison), un peu Morrissey (pour les intonations de voix), Louis Jones sait écrire de bien jolies love songs.

“Bad Penny”

Wichita Recordings

www.wichita-recordings.com – //spectrals.co.uk

Vidéo de Peppermint :

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