L’autre elvis

Photo: Martin Gallone

Loin du bling-bling et de l’ego-trip, des Strauss & Paillettes, Roméo
 Elvis fait du rap belge et ça n’est pas une blague. Chaussures de sport
taille 16 aux pieds, il débarque dans l’Est.

Le raz-de-marée rap francophone charrie son lot de pépites parmi lesquelles il y a Roméo Elvis, jeune gaillard venu du plat pays qui est le sien. Le belge produit « de la musique de djeun’s faite par un babtou », il impose un ow volontiers slow et pose ses lyrics nonchalantes. Lover proposant à sa belle de « s’épuiser sur le divan » en sa compagnie, la flattant en disant qu’elle embrasse « comme une sorte de dauphin sophistiqué », ce Roméo a un sens très personnel du romantisme… et du hip-hop qu’il pratique à sa sauce, y injectant une grosse dose d’humour. Né d’un père dans la musique et d’une mère comédienne, celui qui chante « Bruxelles c’est devenu la jungle » ne pouvait que devenir artiste (toute comme sa sœur, Angèle, chanteuse qui monte). Accompagné de son dèle beatmaker nommé Le Motel, il entre « dans le jeu comme dans un film de guerre » et nous invite dans le game.


À L’autre Canal (Nancy),
jeudi 29 mars, à La Cartonnerie (Reims), vendredi 30 mars, à La Laiterie (Strasbourg), jeudi 5 avril, au Bataclan (Paris), jeudi 3 mai, à La Rockhal (Luxembourg), vendredi 4 mai, à La Rodia (Besançon), samedi 5 mai, Festival Décibulles (Neuve- Église), vendredi 13 juillet
romeoelvis.com

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