Langues vivantes

Photo de Benoît Linder (Ich bin e beesi Frau)

Pour sa 3e édition, Langues en scènes accueille les créations théâtrales en dialecte de 3 compagnies.

Poussiéreuses et poussives, les pièces de théâtre en langue régionale ? Un simple cliché au vu de ces créations contemporaines soutenues par la région Grand Est qui souhaite prendre part à la préservation et au renouveau de différents idiomes : dialectes alémaniques et franciques d’Alsace et de Moselle, mais aussi parlers ardennais, champenois, lorrain, vosgien, wallon, welche ou yiddish. Suite à des résidences d’écriture, trois pièces sont montrées en V.O. surtitrée. La compagnie Calamity Jane présente Räuch ohne Fiir ? (Fumée sans feu ?), un texte grave de Gilbert Huttler dans lequel un éducateur est soupçonné de plusieurs abus sexuels sur des mineurs en difficulté dont il a la charge, tandis que la compagnie Welttheater s’empare d’un siècle d’histoire de l’Alsace revisitée par Daniel Heitz dans E Garte uf’em Donon (Un jardin au Donon). Enfin, Pierre Kretz livre Ich bin e beesi Frau (Je suis une méchante femme) monté par le bien nommé Théâtre de la Cruelle : la tragique destinée d’une fille de la campagne alsacienne au mitan du XXe siècle qui, après avoir été violée, tombe enceinte, épousant son agresseur pour “sauver l’honneur”.

Photo de Benoît Linder (Ich bin e beesi Frau)

Aux Tanzmatten (Sélestat), à l’Espace Rohan (Saverne), au Triangle (Huningue), à l’Espace Rhénan (Kembs) et au Forum (Saint-Louis), jusqu’au 9 février

grandest.fr

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