La plus jolie des enfants

Photo de la maquette du décor de Paul Zoller

À Nancy, David Hermann met en scène Cendrillon de Massenet dans une atmosphère évoquant l’Art nouveau.

Pour les habitués de l’Opéra national de Lorraine, David Hermann est tout sauf un inconnu puisqu’il y a déjà monté L’Italiana in Algeri de Rossini (2012 et 2018), Iolanta de Tchaïkovski (2013), Armide de Lully (2015) et Ariadne auf Naxos de Strauss (2017). En s’attaquant au chef-d’œuvre de Massenet fondé sur le conte de Perrault, il livre une Cendrillon baignant dans une atmosphère nimbée par l’Art nouveau cohérente avec l’époque de sa création (1899) et l’esprit féérique qui l’habite. « Les ornements évoquent le floral, la beauté de la nature, mais en le travaillant, en le manipulant, tout cet esthétisme peut exprimer la peur, le côté inquiétant magique du conte de fée. On chemine ainsi naturellement vers le monde du rêve, de l’inconscient », explique le metteur en scène. Il s’avoue également fasciné par cette histoire « sur le pourvoir de l’amour » qui vainc tout, explosant les barrières sociales. Elle est servie par un joli casting illuminé par un duo féminin composé d’Hélène Guilmette (Cendrillon) et Antoinette Dennefeld (le Prince charmant).

Photo de la maquette du décor de Paul Zoller

À l’Opéra national de Lorraine (Nancy), du 15 au 22 décembre
opera-national-lorraine.fr

Récital de la soprano Judith Fa qui incarne Noémie dans Cendrillon, 16/12 (18h30)

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