Johanny Bert monte La Flûte Enchantée

Johanny Bert : Die Zauberflöte © Klara Beck

Pour sa première lyrique, Johanny Bert monte La Flûte enchantée de Mozart à l’Opéra national du Rhin, avec l’identité comme pivot.

Papageno ? « Un personnage gender fluid et libre, à la fois solaire et terrien. » La Reine de la nuit ? « Une femme blessée insomniaque qui a accompagné l’ascension au pouvoir de son mari Sarastro, avant leur séparation. Elle est nostalgique de son passé fastueux et vit désormais dans un appartement avec ses trois suivantes. » Sarastro ? Un vieillard un peu naïf, incarné à la fois par un chanteur et un pantin manipulé à vue… Dans sa mise en scène, Johanny Bert, spécialiste de la forme marionnettique, questionne la singularité de chacun des protagonistes « à travers son identité politique, sociale et symbolique, pour concevoir un puzzle visuel et sensitif de signes, qui se superposent pour raconter la complexité et la sensibilité de notre monde ».

Johanny Bert monte La Flûte Enchantée
Répétitions de La Flûte Enchantée © Klara Beck

Voilà de quoi explorer d’une manière nouvelle – autour du refus des assignations identitaires – les arcanes de La Flûte enchantée. L’iconique opéra initiatique de Mozart (ici porté par l’Orchestre symphonique de Mulhouse, dirigé par Andreas Spering) compte décidément un nombre presque infini de niveaux de lecture possibles.


À l’Opéra (Strasbourg) du 8 au 18 décembre et à La Filature (Mulhouse) du 5 au 8 janvier 2023
operanationaldurhin.eujohannybert.com

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