Be Berlioz avec l’Orchestre philharmonique de Strasbourg

Photo de Grégory Massat

Poursuivant son exploration de l’univers berliozien, l’Orchestre philharmonique de Strasbourg donne notamment les Nuits d’été.

Des enregistrements connaissant un vif succès critique tout autant que public – Les Troyens ou La Damnation de Faust – et des concerts comme autant d’instants suspendus. Le lien puissant unissant l’OPS à Berlioz n’est plus à démontrer. Sous la baguette de John Nelson, complice de la phalange strasbourgeoise depuis le début de cette épopée, un nouveau chapitre de cette belle histoire s’écrit. Il débute par l’éclatante Ouverture de Béatrice et Bénédict pour s’achever avec Harold en Italie, symphonie avec alto principal, oscillant entre noble spleen et joyeuses sonorités populaires des Abruzzes.

Interprétée par le bouillonnant Timothy Ridout (né en 1995) – un des futurs très grands de son instrument – l’œuvre fait suite aux Nuits d’été, six mélodies sur des poèmes de Théophile Gautier. Elles permettront de découvrir la voix d’une infinie ductilité du ténor américain Michael Spyres, évoluant avec grande élégance au cœur de ces miniatures aux climats contrastés, allant du lyrisme échevelé dans Le Spectre de la rose, à la déploration romantique pleine de noblesse d’Absence.


Au Palais de la Musique et des Congrès (Strasbourg), mercredi 13 et jeudi 14 octobre

philharmonique.strasbourg.eu

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