Après le succès de son EP graou, la chanteuse franco-coréenne Miki présente Industry Plant, où la pop s’hybride.
Dans un style jouant entre pop, R’n’B ou encore electro, Miki dévoile un premier opus très personnel. La chanson d’ouverture, yes, évoque ainsi les commentaires haineux qu’elle reçoit sans cesse : « J’vomis tous les mots qu’on dit de moi sur Internet / Ils s’impriment sur ma peau du coup j’y crois, ça me fait mal à la tête ». Un début d’introspection qui se poursuit tout au long des 14 titres : « C’est mon premier album, je suis encore en train de me chercher et de me découvrir au travers de ma musique. Je dirais que c’est ça, le fil rouge », explique-t-elle sereinement.
Elle n’hésite d’ailleurs pas à aborder des thèmes parfois tabous, comme dans roger rabbit, où elle dénonce les horreurs de la pédophilie. « Il y a une atmosphère propre au son, la musique et les mots ne font qu’un et abordent l’incompréhension et la confusion entre bien et mal qu’on peut avoir quand on est jeune », commente-t-elle. Le disque contient également quatre morceaux tirés de son EP graou – expression qu’elle utilise quand il lui arrive « un truc pas cool mais pas grave » –, joli clin d’œil illustrant la continuité entre ses deux projets.
À la BAM (Metz) vendredi 5 décembre puis en 2026 aux Docks (Lausanne) vendredi 20 février et à La Vapeur (Dijon) vendredi 6 mars
citemusicale-metz.fr – docks.ch – lavapeur.com
Édité par Structure
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