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Marc-Aurèle à la conquête de Trèves

August Trümper, La Statue équestre de Marc Aurèle Das Reiterstandbild des Marc Aurel, 1898 © Stadtmuseum Simeonstift Trier

À Trèves, une passionnante exposition en deux volets explore la figure de « l’empereur philosophe » Marc-Aurèle. 

Avec Pensées pour moi-même, Marc-Aurèle laisse une œuvre majeure, pleine d’une sagesse stoïcienne qu’il serait bon de redécouvrir : « Une excellente manière de te défendre d’eux, c’est d’éviter de leur ressembler », écrit-il par exemple. Mais aussi : « Si tu souffres à propos de quelque chose d’extérieur, ce n’est pas cette chose qui te trouble, mais ton jugement sur elle ; il dépend de toi de le faire disparaître. » Une première exposition zoome sur l’Empereur, Général et Philosophe (au Rheinisches Landesmuseum), plongeant dans la vie et l’époque de celui qui présida aux destinées de la plus grande puissance au monde, entre 161 et 180 – une période troublée, entre épidémies, famines et menaces aux frontières, que ce soit des Parthes ou des Germains. 


Un second parcours pose une question essentielle : Qu’est-ce qu’une bonne gouvernance ? (au Stadtmuseum Simeonstift). Au fil des salles, est analysée la façon dont se sont déployés les préceptes développés par l’Empereur après lui, avec peintures, sculptures, caricatures, photographies et autres extraits de films… On aime, par exemple, une somptueuse toile peinte par Joseph Marie Vien, intitulée Marc-Aurèle secourant le peuple (1765) et montrant les prodigalités du souverain. 


Au Rheinisches Landesmuseum et au Stadtmuseum Simeonstift (Trèves) jusqu’au 23 novembre
marc-aurel-trier.de

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