Orlando de Haendel… façon Nuit au Musée

Orlando © Thomas Amouroux / Théâtre du Châtelet

Joyau baroque, Orlando de Haendel se joue au coeur de la nuit, dans un musée, avec la mise en scène de Jeanne Desoubeaux.

Inspiré du Roland Furieux de l’Arioste, Orlando (1733) de Haendel a pour noyau une histoire d’amours non partagés assez classique : le héros, un chevalier (à l’origine incarnépar un castrat, il est interprété par l’extraordinaire Katarina Bradić à Luxembourg et par la prometteuse Noa Beinart à Nancy), aime Angelica, qui aime Medoro lui-même aimé par Dorinda. Jeanne Desoubeaux transpose l’action dans un musée, dont le gardien est le magicien Zoroastro auquel Orlando fait appel pour que tout rentre dans l’ordre. 


Après une visite scolaire, quatre chenapans se sont cachés pour passer une nuit dans les salles endormies : débute alors un ballet dont le caractère onirique le dispute au féérique, puisque les personnages des différents tableaux prennent vie et sortent du cadre, tandis que les statues s’animent. L’ensemble est ludique et rayonne d’une enfantine grâce qui va comme un gant à cette histoire se déployant, avec poésie, dans un univers à la lisière du réel et du fantastique.


À l’Opéra national de Nancy-Lorraine (Nancy) du 3 au 9 octobre et au Grand Théâtre (Luxembourg) vendredi 14 et dimanche 16 novembre 
opera-nancy.frtheatres.lu

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