Wild

Bracelet Armschmuck, David Thomas, England 1965, Courtesy of the Cincinnati Art Museum, Collection Sammlung Kimberly Klosterman, Photo Tony Walsh

Avec Simplement brillant, le Schmuckmuseum explore la libération à l’œuvre en joaillerie dans les années 1960 et 1970.

Exit la sagesse un brin compassée des fifties : en joaillerie, la décennie suivante marque un tournant révolutionnaire épousant l’air du temps. Se considérant avant tout comme des artistes, certains bijoutiers pulvérisent les codes avec des créations radicales qui ne sont pas faites pour être portées tous les jours ! Certaines sont des épures convoquant l’abstraction minimaliste d’un Ellsworth Kelly, comme une broche signée Karl Stittgen, faite de deux cercles enlacés où des espaces monochromes d’or, de diamant ou de malachite dialoguent délicatement. D’autres font se rencontrer des formes complexes avec élégance, à l’image du collier Veracruz de Jean Vendôme (dont les nuances de violet de cristaux d’améthyste génèrent une puissante fascination chromatique) ou d’une bague que Roger Lucas créa pour Cartier dans un esprit hippie ultra chic. Des formes organiques (rappelant Jean Arp) entrent en résonance avec des pièces complexes proches de certaines sculptures d’Arnaldo Pomodoro comme un bracelet de David Thomas. Au fil des vitrines, le visiteur voit formes et matières se libérer…

 


Au Schmuckmuseum (Pforzheim), jusqu’au 27 juin
schmuckmuseum.de

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