Vibration(s), édition pianistique à Bischwiller

Portrait de Guillaume Bellom, pianiste.

Avec le piano pour pivot, la deuxième édition de Vibration(s) propose un joli plateau à Bischwiller : François-Frédéric Guy, Claire Désert, etc.

Le duo de choc formé par Renaud Capuçon au violon et Guillaume Bellom au clavier (11/10, MAC) ouvre les débats avec un programme d’un altier classicisme Mozart / Beethoven / Strauss, donnant le ton d’un festival où l’exigence est le maître mot. En témoignent des récitals des pianistes Claire Désert (15/10, Église protestante) – avec notamment les héroïques et joyeuses Études symphoniques de Schumann, compositeur avec qui elle entretient de puissantes affinités – et François-Frédéric Guy (22/10, MAC). À côté de pièces de Chopin, il joue la Sonate n°32 de Beethoven, un musicien dont il est un interprète d’exception. « J’ai l’impression qu’il me parle à l’oreille sur le ton de la confidence : ce n’est pas moi qui l’ai choisi, cela s’est fait naturellement. Une des raisons pour lesquelles je l’aime tant est qu’il a écrit l’Histoire en cassant tous les codes », résume le virtuose. On attend également beaucoup de la rencontre entre la concertiste Inga Kazantseva et Les Ornements (dirigé par Cyril Pallaud), formation baroque rassemblant huit musiciens et l’exquise soprano Francesca Sorteni (14/10, Église protestante) : ils nous emportent dans un voyage au Siècle des Lumières, en compagnie de Bach, Haendel et Haydn.

Vibration(s)
Vibration(s): Renaud Capuçon © Simon Fowler

En l’Église protestante et à la MAC (Bischwiller) du 11 au 22 octobre
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