Le Premier artifice par le Cirque Queer

© Loup Romer

Le Premier artifice du collectif Cirque Queer invite au trouble des identités, à la liberté acrobatique et au drag-clown.

Quoi de mieux qu’un chapiteau, symbole populaire de liberté, pour une première création réunissant des circassiens du spectre queer le plus large ? Avec leur musique jouée en direct, la vidéo et un art de la transformation entourant une technique au cordeau, ce Premier artifice investit l’espace du rêve pour inventer une représentation défiant les codes et les genres. Les interprètes sont à la scène comme à la vie : drag-clown – délirante, lanceur de couteaux, kings indignes et queens juchées sur des bouteilles-aiguilles, voltigeuse non-binaire ou cabarettiste trans-féminine multitalents à piano fou, bravant le vide et la peur de la chute entre trapèze, cordes et machine à bulle. L’extravagance est ici de mise, dans un flot de costumes et de masques propres à exploser les cases des disciplines et des identités. Le cirque traditionnel comme l’histoire des freak shows sont passés à la moulinette d’un mouvement militant, formant un melting-pot joyeux de corps, d’esthétiques et d’invention de soi.

Le Premier artifice par le Cirque Queer © Loup Romer
Le Premier artifice par le Cirque Queer © Loup Romer

Sous chapiteau au Parc de la Patte d’oie (Reims) vendredi 2 et samedi 3 juin

manege-reims.eu

> Foutu pour foutu, le Cirque Queer nous promet de la musique, de l’amour, de la poésie, un soupçon de cirque, des peluches et des cocktails, samedi 3 juin (21h), entrée libre

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