Kid Congo & The Pink Monkey Birds à la Rodia et au Bogen F

© Luz Gallardo

Guitares saturées et rock forever underground, Kid Congo & The Pink Monkey Birds livrent une musique inspirée aux textes perchés.

La légende veut que Brian Tristan ait été rebaptisé Kid Congo Powers par les membres des Cramps, en hommage aux bougies de la marque Congo, qui promettaient qu’en les allumant, les pouvoirs du royaume éponyme vous apparaîtraient (« Congo powers will reveal »). Pas mystique pour deux sous, le guitariste flashe sur les promesses narratives du nom. De quoi se distinguer au milieu des meutes d’egos et de groupes qu’il a côtoyés, tous plus undergrounds et importants les uns que les autres. Avec un son reconnaissable entre tous, mélange d’accordage en open-tuning et de fuzz (saturation old school d’une des premières pédales d’effet), Kid Congo a marqué l’ambient, le punk-rock et la noise, fondé The Gun Club, tourné avec Nick Cave and the Bad Seeds dans les eighties. Adorateur de la première heure des Ramones – dont il fut un temps président du fan club –, du gonzo journalism et d’Iggy Pop, il est miraculeusement passé entre les gouttes des overdoses dans un périple de quatre décennies (décrit dans ses mémoires, Some New Kind of Kick, Hachette Books, 2022), où il aura joué avec Blixa Bargeld ou Bob Bert, le batteur de Sonic Youth. Puisqu’on vous dit que c’est une légende !

Kid Congo

À La Rodia (Besançon) samedi 21 octobre et au Bogen F (Zürich) jeudi 9 novembre
larodia.combogenf.ch

vous pourriez aussi aimer