Jérôme Brabant danse les Planètes

© Iokoni

Création pour neuf interprètes signée Jérôme Brabant, Planètes explore l’harmonie de corps-planètes défiant le temps cosmique.

L’ombre de la disparition brutale de Mié Coquempot plane encore sur son complice et danseur Jérôme Brabant. Le chorégraphe réunionnais, qui « pense encore à elle tous les jours », a repris sa méthode de composition de phrases personnelles en studio pour chacun de ses sept interprètes, « comme des chemins intimes qui remontent loin, et émergent enfin ». Fidèle à une écriture du corps exigeante, il traverse un florilège de qualités de mouvements et textures de sons, nourris de l’influence des éléments complémentaires de chaque planète du système solaire (eau, gaz, feu, air). Y sont accolées les caractéristiques de ses danseurs, accompagnés sur scène par la musique et les chants cosmiques du duo de Danoises Philip | Schneider. Ces « corps-matières, corps-mondes » évoluent dans une danse abstraite inspirée de la nature. « Je crée des paysages et des événements météorologiques sur scène, chorégraphiant comme on peint une toile avec ses couches de sens, un mélange d’explosion tellurique et d’éboulement, de reconfiguration après le chaos dans une atmosphère irréelle », assure-t-il. Les combinaisons intégrales à motifs, signées du designer Henrik Vibskov, laissent toute latitude à la lumière de Françoise Michel qui habille l’espace en jouant sur les profondeurs.


Au Manège (Reims) mardi 14 et mercredi 15 mai, puis à l’ACB (Bar-le- Duc) vendredi 17 mai

manege-reims.euacb-scenenationale.org

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