Hoax not fake

Poni Hoax l’affirme : Everything is Real ! Le premier single de Tropical Suite annonce la couleur d’un quatrième album mystico-world-wave composé sous les palmiers. Laurent Bardainne, leader du groupe parisien, nous dit la vérité, rien que la vérité, il le jure.

Toutes les vérités sont-elles bonnes à dire ?

Oui, j’ai l’impression, mais tout dépend de ce qu’on a à se reprocher…

Avez-vous parcouru le monde car vous étiez en panne d’inspiration en France ?

Oui, c’est un peu ça. Musicalement, il nous semblait avoir fait le tour de la question, mais sans vouloir arrêter Poni Hoax. Pour se booster, nous avons décidé de parcourir le monde : c’est plus excitant que de se retrouver dans un studio froid en plein hiver.

Comment vos morceaux transpirent-ils Cape Town, Pattaya ou São Paulo ?

C’est presque une expérience : est-ce qu’on écrit le même morceau dans un studio parisien ou au fin fond du continent africain ? La réponse est non ! Il fait combien actuellement à Strasbourg ? – 5° ? Et bien, nous voulions partir pour voir ce que nous étions capables de composer ailleurs, sous le soleil thaïlandais notamment.

Qui sont les différents intervenants sur le disque ?

Il n’y a aucune vedette. Au Cap, par exemple, notre batteur est allé boire un coup dans un bar où il a fait un bœuf avec des percussionnistes et balafonistes qu’il a enregistré le lendemain. Il s’est produit à peu près la même chose au Brésil. Pour ce qui est de la Thaïlande, je connais bien le pays et j’ai invité une amie chanteuse à Pattaya.

Est-ce authentique que vous appréciez autant Laurent Voulzy que New Order ?

Voulzy, non, mais Michel Berger, oui, je ne peux pas le cacher : Il jouait du piano debout m’a inspiré pour composer Antibodies il y a dix ans. Nous n’avons pas de chapelle, écoutant de la techno comme de la musique malienne.

Votre album est rythmé par des instrumentaux annonçant différents chapitres…

Oui, dans chaque pays, nous avons enregistré le même thème, Tropical Suite, qui se décline donc en trois versions. Ça nous évoque les livres / disques de notre enfance, où une musique indiquait qu’il fallait tourner la page. L’ordre de l’album raconte notre voyage.

Ce trip s’est bien passé, sachant qu’entre les membres de Poni Hoax, c’est chimique et parfois explosif ?

Oui, Nicolas Ker, le chanteur, est une grande gueule… mais bon, nous avons la quarantaine et sommes nettement plus posés qu’au début.

Nicolas Ker était réellement pété sur le plateau de Ruquier ou c’était pour faire du buzz ?

Il était complétement bourré, d’ailleurs Nicolas ne se souvenait pas de l’émission qu’il a découverte le soir de sa diffusion. Il m’a parlé de cinq heures d’enregistrement et de vodka qui traînait sur le plateau. Comme il s’ennuyait…

Arielle Dombasle viendra-t-elle en guest sur votre tournée ?

Jamais ! Nous dissocions Poni Hoax du projet de Nicolas Ker*, même si j’aime beaucoup Arielle. C’est important de ne pas tout mélanger, sinon, personne ne s’y retrouve.

 

Photo d’Agnès Dherbeys

 

À La Laiterie (Strasbourg), vendredi 10 février

www.artefact.org

 À la Salle Jeanne d’Arc (Verdun), samedi 11 février

www.mjcduverdunois.fr

 Au Trabendo (Paris), mercredi 22 mars

www.letrabendo.net 

 

 

 

 

 

 

 

Tropical Suite de Poni Hoax, édité par Pan European Recording 

www.paneuropeanrecording.com

 

 

 

 

 

 

 

La Rivière Atlantique de Nicolas Ker & Arielle Dombasle, édité par Pan European Recording

www.paneuropeanrecording.com

 

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