Free nautique

Entre pop en nage libre et jazz sous-marin, Aquaserge compose une musique tentaculaire, vintage et iodée. À écouter en apnée.

Aquaserge, un groupe aquoiboniste, comme Gainsbourg ? Une formation regroupant de modestes guitaristes, un peu trop idéalistes ? Du fin fond de leur studio, leur sous-marin (jaune) à eux, ils tentent d’oublier les tumultes du monde réel et autres caprices météorologiques pour réinventer les contours d’une pop qu’ils conduisent Vers le néant, parmi Les Algues subaquatiques, dans Un Monde englouti (titres du long format Ce très cher Serge).

Proches de l’esthétique retro de Tricatel, ces protégés de Bertrand Burgalat, de Stereolab et backing band d’April March oscillent entre BO de film d’espionnage sixties, arabesques krautrock, mélopées jazzistiques, chanson française malmenée et rock acrobatique. Avec Aquaserge (comme « À quoi sers-je ? »), Tout arrive.

À Besançon, à La Rodia, samedi 6 décembre (avec Fránçois & the Atlas Mountains, voir Poly n°168 ou sur www.poly.fr)

www.larodia.com

 

Dernier album,

À L’Amitié, sorti sur Chambre 404

chambre404.com

www.aquaserge.com

vous pourriez aussi aimer