Asylum Lullabies, le nouvel opus de Lebanon Hanover

Photo de Marilena Vlachopoulou

Le duo helvético-britannique Lebanon Hanover revient avec Asylum Lullabies, condensé de post-punk, dark wave psychédélique, folk et electro. 

Depuis 2010, Larissa Iceglass et William Maybelline, noms de scène de Larissa Georgiou et William Morris, forment Lebanon Hanover. Groupe expérimental à l’atmosphère marquée par synthés, guitare électrique, froideur industrielle et ambiance des années 1980, il sort un septième opus ce 10 septembre (déjà disponible en digital) explorant les thèmes de santé mentale et l’horreur du monde. Le mystique Pagan Ways ouvre le bal en faisant écho à Come Kali Come, titre aux mêmes accents incantatoires clôturant le disque précédent porté, lui aussi, par la voix chuchotée du chanteur. 

Les rêves et le chaos s’imposent ensuite, introduits par la berceuse éthérée Sleep, servie par la voix liturgique de la jeune femme, entourée de percus et nappes sonores aériennes. « Sleep, sleep, no need to catch my dreams » (« Dors, dors, pas besoin d’attraper mes rêves »), dit-elle avant de confier, sur le rythmé Waiting List, « That’s the moment where I quit all my dreams » (« C’est le moment où j’abandonne tous mes rêves »). Après un écart folk sur Frosty Life, l’amour irrigue la dernière partie, chacun se déclarant sa flamme dans Parrots : « There’s no love like the one I feel for you » (« Il n’existe pas d’amour comme celui que j’éprouve pour toi »). 


À la Kulturfabrik (Esch-sur-Alzette) samedi 12 septembre et au Jugendkulturzentrum Forum (Mannheim) vendredi 28 novembre
kulturfabrik.luforum-mannheim.de

Édité par Fabrika Records
fabrikarecords.com 

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