Nuit de folie

Les haters s’en donnent à cœur joie, comparant Fishbach à Rose Laurens, Desireless ou Julie Pietri. Ève lève-toi, s’il te plait, et pince-moi : je rêve ? Si sa musique est une catharsis pour Flora (son prénom), pour nous, c’est un retour vers un passé un peu douloureux, dans un temps dominé par Philippe Lavil – les premières notes d’Un autre que moi rappellent Il tapait sur des bambous – et Mylène Farmer, Béton mouillé évoquant Maman a tort… morceau pas si mal que ça, tout compte fait.

Fishbach est née au tout début des années 1990, elle n’a donc pas vécu la décennie fric et toc, mais y puise des gimmicks pour des titres où il est question d’amour, de riposte, de soumission et de combats ordinaires : « Je fais la guerre, j’ai mes raisons / Élancée comme une guerrière dans la mêlée. » Le regard fixe, Fishbach est prête pour la rixe, des armes de séduction massive plein les poches : mélodies hyper accrocheuses, synthés combatifs, compos qui font mal. Mais qui font tellement de bien, tout compte fait.

Aux Trinitaires (Metz, 8 mars), à La Cigale (Paris, 14 mars et 4 mai), à La Laiterie (Strasbourg, 24 mars), au Parc de Champagne (Reims, 21 mai), dans le cadre du festival La Magnifique Society

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Photo © Yann Morrison

 

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