Lunéville de rêve

Photo de Nicolas Lelièvre

Les créations transdisciplinaires de la 8e édition de FACTO questionnent la ville avec une poésie singulière.

FACTO, pour Festival pour des Arts Croisés et un Théâtre Original. Depuis 2012, cet événement hybride porté par La Méridienne invite les spectateurs à jeter un regard décalé sur la création contemporaine. Son édition 2019 fait la part belle à l’architecture et aux mutations urbaines. « Dans quelles villes voulons-nous vivre ? » : Telle est la question qui sous-tend la programmation. La carte postale sonore de la Cie Ouië/Dire, l’improvisation collective Camping interdit et le spectacle de papier augmenté Villes de papier de La bande passante y répondent partiellement, tout en rendant hommage à l’architecture utopique. Les formes participatives également : théâtre musical d’ombres et d’objets (Les Somnambules), installation Une Cabane en ville signée Ramona Poenaru et Gaël Chaillat, performances lumineuses sur les sols et la façade du théâtre… Elles sont,
pour la plupart, accessibles à tous les publics – pas besoin d’être francophone –, FACTO se voulant un lieu de débat ouvert. Le spectacle de clôture est à l’image de ce rendez- vous surprenant. À mi-chemin entre land art et performance, l’œuvre acrobatique Floe de l’Association W* (en photo) se fondra dans le paysage somptueux du parc du château afin d’en prolonger l’horizon.


Au Théâtre et dans d’autres lieux (Lunéville), du 23 avril
 au 4 mai

lameridienne-luneville.fr

vous pourriez aussi aimer