Le festival D’autres formes imagine le concert du futur

Photo de SMing © Studio Superbe

Entre arts numériques interactifs et musiques actuelles, le nouveau festival D’autres formes anticipe les concerts du futur.

Voilà détonant festival d’un troisième type ! Avec D’autres formes, La Rodia projette le public dans une expérience musicale 3.0, ludique, immersive et surtout interactive. « Ça fait deux ans qu’on essaye de monter un événement d’un genre nouveau, basé sur les usages du numérique de demain », confie Simon Nicolas, en charge de la programmation de ce week-end d’anticipation. Né de réflexions engagées pendant la crise de la Covid, le projet tente « d’imaginer le concert du futur, d’ouvrir une fenêtre sur les possibilités du spectacle vivant », à grands coups de bluffantes installations, accessibles à tous (gratuitement).

En témoignent par exemple l’étrange chorale virtuelle SMing ou encore ACT, grand cube transparent de cinq mètres par cinq où, grâce à une technologie de tracking, vos propres déplacements déclenchent des samples et composent une musique. L’occasion aussi, de créer une œuvre sonore collective et collaboratrice, puisque le dispositif prend en compte l’interaction avec les autres corps présents dans la matrice. Quand on vous dit que c’est magique… Le soir, place à des lives musicaux assez dingos – avec notamment les orfèvres du sextet à cordes réuni par Chapelier Fou –, pensés pour casser le rapport frontal habituel avec la scène en plaçant le public à 360 degrés autour des artistes. Ça promet !


À La Rodia (Besançon) du 1er au 3 avril
larodia.com

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