Liste Étienne Butzbach, maire sortant (PS, EELV, PRG)

Quel bilan pour la culture dans votre ville ces six dernières années ?

Un bilan très positif. Nous avons redynamisé le public de nos grands équipements, comme la scène nationale le Granit ou le Centre chorégraphique national de Franche-Comté à Belfort (CCN), en programmant une offre qui permette une meilleure accessibilité. Des manifestations artistiques, facilitées par la Ville, ont permis de rapprocher les structures culturelles et de mutualiser les publics.

La Ville a conçu des grands événements historiques et festifs (comme l’inauguration du Lion de Belfort à l’occasion du 130e anniversaire de sa livraison ou les Veilleurs, avec le CCN) qui ont permis de valoriser l’identité belfortaine et de mieux faire connaître son offre culturelle.

Une politique de colloques internationaux et d’expositions accompagnées de catalogues a permis d’affirmer les productions de la ville au niveau national.

La valorisation du patrimoine a été au cœur de nos préoccupations. C’est ainsi que nous venons d’obtenir le label Ville d’art et d’histoire.

 

Quels axes de politique culturelle souhaitez-vous mener en cas de victoire aux Municipales ?

Continuez sur la lancée de que nous avons entrepris, et notamment mettre en œuvre le label Ville d’art et d’histoire en créant un centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine et une aire de valorisation urbanistique. La poursuite de la rénovation et l’animation de la Citadelle et une politique d’événementiels populaires et de qualité qui permettent à la population de se rassembler et de s’élever.

Une attention toute particulière sera portée au développement des cultures musicales actuelles et à l’accueil du nouveau Conservatoire au quartier Hatry.

Nous allons créer une Scène des musiques actuelles dans le Nord-Franche-Comté, entre la Poudrière et le Molocco.

Quel serait alors le projet culturel emblématique de la mandature à venir ?

Un événement artistique d’ampleur, dans l’esprit du FIMU, qui rassemble des talents locaux dans toutes les formes d’art (musiques, arts graphiques, danse…). Il s’appellera FLAM : festival local des arts métis.

La crise a fait fondre les budgets culturels dévolus par les collectivités territoriales : comment résoudre à cet état de fait ?

A Belfort, nous avons réussi à maintenir un niveau constant de financement de la culture. C’était une volonté politique forte, c’est aussi notre fierté. Cela dit, nous avons fait des efforts importants pour optimiser les coûts de fonctionnement et pour chercher des ressources privées. Nous continuerons dans cette voie si nous sommes élus.

Comment la culture peut-elle encore constituer un levier de croissance ?

Les grands événements que nous organisons, comme le FIMU, EntreVues ou le Grand Soir, ont à l’évidence des externalités économiques et commerciales. Les subventions que nous allouons aux structures associatives porteuses d’équipements culturels sont créatrices d’emploi. La valorisation du notre patrimoine constitue à l’évidence un facteur de développement touristique.

Il faut se déprendre de l’idée selon laquelle la culture « coûte cher » : elle est aussi source de croissance.

 

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