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À L’Espace Apollonia, l’exposition Lost, de Michael Bielicky et Kamila B. Richter, invite le spectateur à se perdre dans le flux de l’info qui inonde notre société.

 

Lost se compose de Data Dybbuk et Why don’t We, deux projections vidéo réagissant au flux d’actualités des réseaux sociaux, et de Lost Object, installation audio-visuelle réalisée à partir du décor d’un opéra contemporain, les trois œuvres se parasitant, se répondant. Selon Dimitri Konstantinidis, directeur d’Apollonia, « il s’agit d’un même concept qui se décline de différentes manières pour former un tout », dans un tourbillon de textes, de pictos et de musique répétitive. Why don’t We nous place face à un jardin japonais dont la zénitude est contredite par des pictogrammes qui s’agitent : on reconnaît Barack Obama muni de très grandes oreilles ou Edward Snowden crucifié, en martyr de notre société sous surveillance. Le mouvement de ces figures est régi par un programme réagissant à des mots-clefs repérés sur Twitter. Pour le directeur d’Apollonia, le duo d’artistes tchèques interroge notre rapport au numérique : « Comment avons-nous l’illusion de dominer le monde grâce aux nouvelles technologies alors que c’est tout l’inverse ? »

 

À L’Espace Apollonia (Strasbourg), jusqu’au 10 avril
Dans le cadre du cycle “e.cité” mettant en lumière des villes d’Europe de l’Est, Lost fait le focus sur Prague

www.apollonia-art-exchanges.com

 

 

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