Le festival Stimmen rend hommage aux voix en or, notamment celle de Benjamin Clementine qui résonne à travers le monde.
On aurait pu ne retenir que le “conte de fées” vécu par Benjamin Clementine, jeune pianiste anglais fauché repéré dans le métro parisien et mis sous les feux de la rampe depuis 2015 et un premier album, l’habité At Least for Now. Ses titres mélancoliques et sa voix magnétique éclipsent la story et recentrent le propos sur un artiste soul magnifique qui a notamment séduit Damon Albarn lui ayant demandé d’intervenir sur Hallelujah Money, extrait du dernier Gorillaz. Un succès grandissant et un Mercury Prize plus tard, l’Englishman in Paris s’apprête à livrer un second album qu’il présentera live pendant Stimmen.
Il s’agira sans doute de l’un des sommets du festival… avec le concert de la grande Grace Jones, immense dame, icône des années 1980 qui a marqué les esprits (et ouvert nos yeux ébahis) grâce à ses collaborations avec le créateur de génie Jean-Paul Goude. Apparition dans des films, mannequinat… nous retiendrons bien sûr ses prestations musicales, Grace ayant enchainé les enregistrements, dont le bien nommé Nightclubbing, dub a souhait, avec sa fameuse couv’ où, sculpturale, elle arbore fièrement une coupe à la brosse du plus bel effet. Durant son show, nous verrons La Vie en rose.
Photo de Andrea Klarin
