Spleen des dunes

Un trip musical dans le désert de Tamanrasset ? Tinariwen produit, dans un contexte aride, une musique qui ne l’est pas.

Un vent chaleureux venant du désert africain souffle jusqu’ici, grâce aux mélopées touaregs d’Imarhan (nous attendons leur nouvel album avec impatience, en février, sur City Slang) ou aux chansons de Tamikrest (écoutez Kidal, très beau disque sorti en 2017). Citons encore Les Filles de Illighadad, auteures d’un premier album de “Sahel sound”, Eghass Malan, un des joyaux de cette fin d’année. Le chef de file de cette musique se jouant une guitare branchée sur les dunes électriques, turban bleu noué autour de la tête et verre de thé à la menthe à proximité : Tinariwen, passionnant groupe ayant ouvert la voie à tant d’autres. Depuis la fin des années 1970, les cheveux décoiffés par les bourrasques et le visage tanné par le soleil, les musiciens maliens font danser les flammes de leur feu de camp nocturne sur des notes bleues, des notes blues. Des cordes et du sable. Des roches et des voix rocailleuses. Robert Plant (Led Zeppelin), Mark Lanegan (Queens of the Stone Age) et Kurt Vile (The War on Drugs) adorent. Nous aussi.

Dans le cadre du festival Fri-Son (Fribourg, avec Girls in Hawaii, The Sonics ou Polo & Pan), mercredi 6 décembre
fri-son.ch

Au Cèdre (Chenôve), jeudi 7 décembre
cedre.ville-chenove.fr

À La BAM (Metz), vendredi 8 décembre
trinitaires-bam.fr

 À La Salle des Fêtes (Schiltigheim), samedi 9 décembre (dans le cadre du festival Strasbourg Méditerranée, jusqu’au 9 décembre – strasmed.com/festival)
ville-schiltigheim.fr

À La Filature (Mulhouse), mardi 12 décembre
lafilature.org

Édité par Pias
pias.com

tinariwen.com

 

 

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