Melting potes

Photo d’Olivier Tisserand

Jazz, classique, pop, world, électro… Le belfortin FIMU se déploie dans toutes les directions, proposant plus de 200 concerts gratuits pour sa 32e édition placée sous le signe du violon.

Des chiffres qui donnent le vertige : 103 groupes venus de 40 pays (parmi quelque 800 candidats drastiquement
sélectionnés), 1 700 musiciens, 200 rendez-vous sur 20 scènes et près de 10 000 visiteurs attendus… Le Festival international de Musique universitaire connaît depuis quelques années un important développement. « Nous avons souhaité créer des partenariats avec d’autres festivals à l’international », explique Delphine Mentré adjointe au Maire de Belfort, notamment chargée des grands événements : « Pour cette édition, nous avons travaillé avec le SOKO FESTIVAL de Ouagadougou, faisant venir des artistes du Burkina Faso. À côté de cette ouverture à l’international, nous avons aussi souhaité développer notre ancrage dans la région avec un parcours spécifique dédié à la scène locale et une collaboration avec les centres socioculturels de la Ville de Belfort pour toucher des publics qui ne viennent pas naturellement au festival, à travers notamment des actions de sensibilisation en amont de la manifestation. » Différent, le FIMU est « éclectique – dans le sens le plus noble du terme – et permet de réelles découvertes puisqu’il n’y a pas de tête d’affiche ou plutôt, il n’y a que des têtes d’affiche » résume Matthieu Spiegel, directeur d’un festival qui présente le meilleur de la musique amateur dans une programmation collégiale faite par un jury de pros. Cette année, le violon est mis à l’honneur : « On le découvrira sous toutes ses formes, sous toutes ses couleurs. » Le choix de Didier Lockwood comme parrain était donc logique. Après sa disparition en février, le FIMU a décidé de lui rendre hommage avec un concert (18/05), événement phare d’une manifestation où l’on croise le Quatuor Ellius, chouette ensemble de cuivres strasbourgeois, la rigueur classique des 127 membres du Aachener Studentenorchester, la musique fusion de l’Orchestre de chambre de l’Université de Shanghai, la tradition arménienne transfigurée du Vishup ensemble, le blues sénégalais de Sahad and the nataal patchwork ou encore le rock nippon de Puddle d’Addle. Notre coup de cœur ? Trouble notes, trio constitué d’un percussionniste, d’une guitariste et d’un incroyable violoniste.


Dans toute la ville de Belfort, du 17 au 21 mai
fimu.com

vous pourriez aussi aimer