Le bon Maritain

Georges Rouault, Véronique, vers 1945, Don de Mme Isabelle Rouault en 1964, Centre Georges Pompidou, Paris, Musée national d’Art moderne – Centre de création industrielle

Philosophe imprégné de Saint-Thomas d’Aquin, Jacques Maritain (1882-1973) fut un des grands penseurs chrétiens du XXe siècle. Dans Maritain et les artistes, le visiteur découvre les liens qui l’unissaient à plusieurs peintres, écrivains (au premier rang desquels figure Léon Bloy), poètes ou compositeurs, comme Erik Satie ou Igor Stravinski. Au fil de cette riche exposition rendue possible grâce à un fonds de plus de 50 000 pièces, acquis par la BNU en 2014, sont montrés lettres, ouvrages dédicacés, toiles ou mosaïques. On y croise des tableaux manifestant la quête picturale et spirituelle de Georges Rouault, peintre de la douleur et de la compassion, les dessins délicats de Jean Cocteau, la douceur de Marc Chagall ou encore les compositions de Jean Hugo. Dans un parcours chronologique, se dessine progressivement un portrait du philosophe et de son épouse Raïssa, deux acteurs majeurs de la vie intellectuelle française donnant envie d’aller plus loin et de plonger dans la source vive de leurs écrits en lisant, par exemple, Humanisme intégral.

À la Bibliothèque nationale et universitaire (Strasbourg), jusqu’au 6 novembre
www.bnu.fr

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