Je pense donc je suis

Au sein de l’Université de Karlsruhe, le ZAK (Zentrum für Angewandte Kulturwissenschaft) est une invitation lancée au plus grand nombre à penser le monde qui l’entoure dans toute sa diversité.

Parmi les structures participant à Kultur in Karlsruhe, initiative fédérant une trentaine d’institutions permettant de positionner la ville comme une destination culturelle d’importance sur le continent européen, se trouvent des établissements bien connus du public francophone. Pensons au Badisches Landesmuseum, à la Staatliche Kunsthalle, au Badisches Staatstheater ou encore au ZKM… D’autres le sont moins, mais méritent pourtant d’être découverts comme un département du KIT (Karlsruher Institut für Technologie). Cet acronyme qui fait penser – et c’est voulu – au prestigieux MIT (Massachusetts Institute of Technology) désigne une université majeure en Allemagne qui regroupe 11 facultés, plus de 150 instituts et propose plus de 40 filières à plus de 25 000 étudiants. Au sein de l’institution, le ZAK (Zentrum für Angewandte Kulturwissenschaft), ou Centre pour les sciences de la culture appliquées, a été fondé il y a quinze ans tout juste. Sa devise pourrait être : « Découvrir de nouveaux horizons pour penser autrement ! » Sa fondatrice, la professeure Caroline Y. Robertson-von Trotha en résume ainsi l’essence : « Au centre de notre travail se trouve le dialogue entre les cultures et les disciplines. » Elle nous invite ainsi à dépasser notre horizon et à penser à contre-courant !

 

Le programme ? Il est varié et riche et regroupe des enseignements transversaux, des rencontres et une kyrielle d’événements permettant d’élargir son univers mental et d’installer un dialogue fécond entre scientifiques et chercheurs, mais également entre eux et les citoyens. Ce processus de vulgarisation – un terme à prendre dans son acception la plus noble – nous intéresse d’autant qu’y sont impliquées des personnalités d’aussi haut niveau que le Prix Nobel de Littérature 2000, Gao Xingjian, le politologue spécialiste de l’islam et du terrorisme Gilles Kepel ou encore la philosophe autrichienne Helga Nowotny. Dès le mois d’octobre seront mis en place de nombreux rendez-vous (offre d’enseignements, etc.) dans les domaines les plus variés : culture, politique, économie, sciences, technique… Sont également proposés de nombreux regards croisés entre France et Allemagne comme un séminaire qui examine le développement de l’industrie 4.0 mettant en exergue les points de convergence, les liens et les différences entre les deux pays dans ce secteur d’avenir.

 

vous pourriez aussi aimer