Dessiner, c’est gagner

Gewölle, détail, 2011

À la Städtische Galerie Offenburg se déploient les dessins d’une enfant du pays. Carolin Jörg explore les potentialités du médium avec brio.

Le dessin est dans tous ses états dans une exposition où voisinent sculptures en forme d’entrelacs complexes faits de bandes de papier rayées, compositions abstraites minimalistes aux configurations organiques ou encore Feuilles de voyage. Dans ces dernières, Carolin Jörg (née en 1977) combine expériences intérieures et souvenirs d’escapades (à Berlin, Lyon, Stuttgart, etc.) : entre dessin automatique – évoquant le procédé des surréalistes – et rhizomes urbanistiques se déploie la vision que se fait l’artiste de la forme des différentes cités, l’ensemble constituant un étonnant journal de voyage, puisque chaque œuvre porte, dans son titre, sa date de réalisation.

 

L’amitié franco-allemande n°18, 2006

 

Ensemble d’une cinquantaine de pièces, L’Amitié franco-allemande est une variation sur des espèces canines venues des deux côtés du Rhin trouvées dans le Larousse du chien de 1976 : berger des Pyrénées, spitz, teckel, doberman, braque Saint-Germain ou encore pinscher pointent le bout de leur truffe pour esquisser un portrait sociologique des deux pays. Quand le meilleur ami de l’Homme en est un amusant reflet…


À la Städtische Galerie Offenburg, jusqu’au 7 octobre
galerie-offenburg.de
carolin-joerg.com

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