Shilpa Gupta questionne le mouvement des populations par-delà les frontières et l’analyse à La Synagogue de Delme.
Une économie mondialisée, des produits s’exportant, des personnes circulant – plus ou moins librement – et des migrations d’une région à l’autre. Shilpa Gupta s’intéresse aux flux qu’elle interroge via ses propositions plastiques, parfois de manière brutale, lorsqu’elle barre l’entrée de l’espace d’exposition d’une tige métallique, gênant la déambulation des visiteurs. Drawing in the Dark témoigne d’“explorations” à la frontière de entre l’Inde et le Bangladesh où s’élève un immense mur séparant les deux États. Ce qui n’empêche pas les transactions prohibées et autres trafics clandestins. Les œuvres évoquent les stratagèmes mis en place pour traverser les frontières et contourner les lois. Elle a notamment fait une série de dessins grâce à des pigments de marijuana qui pousse aux abords des check-points. Ils sont quasi invisibles, comme les activités liées au trafic de drogue.
